Physique, psychologique ou affective, toute forme de plainte n’est pas une manifestation d’anormalité, mais révèle le vivant .
C’est humain d’avoir mal,
C’est humain d’être anormal,
C’est la norme qui est inhumaine !
Comprendre et accepter cette idée passe
par l’écoute de la mémoire du corps.
La mémoire corporelle de chacun
signe notre différence : c’est notre individualité .
Depuis 30 ans, Claire Carrier explore la richesse originaire du porter le corps pour aller à la rencontre de sa mémoire émotionnelle et la faire sienne.
En effet, être soulagé du poids de son corps résout la peur de tomber. Une autre dimension nous est alors offerte :
S’exprimer en soi. Ressentir l’hospitalité de son environnement. Accorder ses élans de vie avec ses pensées.
Le porté annule les efforts réflexes fournit par le corps humain pour résister à la pesanteur dans le maintien de la position debout et dans ses déplacements.
Cette annulation éteint les tensions et libère les mémoires physiques, psychologiques et sensorielles du corps, organisatrices de l’intelligence émotionnelle .
Le porté par le fauteuil
Lors d’une séance de 30 minutes, installé dans un fauteuil de massage, vous restez dans le regard du médecin pour deux moments de durée variable :
Le temps du corps : allongé ou assis, le sujet reçoit l’action de mains mécaniques, de bas en haut, sur ses zones d’appui : reproductible et immuable, personnalisée et intérieure, respectant la circulation veineuse ;
Le temps de la parole : dans le cadre d’un accompagnement psychanalytique, le sujet dit son ressenti.
Se fondant sur sa formation de pédiatre comme sur son expérience de psychiatre et de psychanalyste, les études Claire Carrier s’intéressent :
en 1976 au milieu aérien et à l’équitation : le porté par le cheval réveille les sensations fondatrices de la relation entre êtres vivants ;
au milieu aquatique en 1990 avec la création de la subaquathérapie : l’immersion en plongée du corps entier dans l’eau permet le rappel des toutes premières émotions affectives ;
aujourd’hui en intérieur avec le fauteuil de massage : être contenu par ce fauteuil « en action » réactive les perceptions du dos qui racontent l’histoire du corps.
Apprivoiser cette énergie libérée grâce au porté est indiqué dans toute dissonance entre les besoins de la vie intime et les exigences d’adaptation à la vie en société.
Le porté par le fauteuil est particulièrement recommandé :
Lors d’un desentraînement occasionné par tout repos sportif, la baisse du niveau d’excitation peut être accompagnée : de la récupération à la reconversion ; du retour de blessure aux vacances.
Dans les cas de stress et de « prises de tête » , quelles qu’en soient les raisons physiques, affectives ou sociales.
Dans les cas de mal-être douloureux général et de ses expressions sur les muscles et le squelette.
Dans les cas de consommations sans limite, une spirale des besoins qui asphyxient et mécanisent la personne.