Née en 1951, j’ai grandi dans l’ambiance privilégiée d’une famille bourgeoise parisienne. J’ai réussi mon premier grade universitaire, le Baccalauréat en 1968 et me suis inscrite à la faculté de médecine, toujours à Paris. Je voulais devenir médecin dans l’idée de défendre la vie, la reconnaître dans ses échappées hors-cadre pour faire en sorte qu’elles ne noient pas l’intérieur ni qu’elles inondent l’extérieur.
Assumant pleinement la vie étudiante, il allait de soi que je finance mes études en faisant des gardes d’infirmière. Jeune membre du « personnel soignant » cette proximité avec la réalité des patients (...)