Femme fière de ma nationalité française, bientôt cinq décennies après mon « bac 68 » je me retourne sur ma « vie active ».
Et je constate en moi la justesse toujours intacte du message reçu à l’époque : les livres, les savoirs ou les pouvoirs sont au service de la vie de l’homme, et non l’inverse ! Tels les différents instruments de mesure de l’eau, s’ils cadrent cette dernière, en aucun cas ils ne sauraient la contenir toute. D’où mon choix professionnel : devenir médecin dans l’idée de défendre la vie, la reconnaître dans ses élans et surtout faire en sorte que ces mêmes élans ne noient pas l’intérieur, pas (...)